Introduction
« The Penguin », spin-off du film The Batman de Matt Reeves, nous plonge dans l’ascension du Pingouin au sein du monde criminel de Gotham City.
On y suit Oswald « Oz » Cobb, alias le Pingouin, incarné par l’excellent Colin Farrell, dans cette nouvelle série HBO sortie en 2024.
Dès le premier épisode, le visuel rappelle immédiatement celui de The Batman : une atmosphère sombre, une ville poisseuse et une mise en scène ultra-réaliste. C’est bluffant, mais pas surprenant venant de HBO, maître du thriller noir.
Avec 8 épisodes, la série parvient à maintenir une tension constante, proposant un contenu brut, violent et parfois dérangeant, fidèle à l’univers impitoyable de Gotham.
C’est comment ? Un thriller noir percutant et captivant
Avec 8 épisodes, The Penguin parvient à trouver un équilibre parfait entre une mise en scène immersive et un développement riche des personnages. Contrairement à d’autres séries qui tirent en longueur ou, au contraire, expédient leur intrigue, HBO réussit ici à offrir un format compact mais suffisant pour plonger dans les bas-fonds de Gotham.
Colin Farrell en Oswald « Oz » Cobb : une performance magistrale
Si l’on devait retenir une seule chose de la série, ce serait l’interprétation bluffante de Colin Farrell. Déjà méconnaissable sous les prothèses impressionnantes du film The Batman, il va encore plus loin dans The Penguin. Son personnage respire la brutalité, la détermination et le poids de son passé criminel.
Dès les premières scènes, on comprend pourquoi il est surnommé le Pingouin : sa démarche lourde, son charisme glaçant et son ambition sans limites font de lui un antihéros fascinant. Farrell ne joue pas simplement Oz, il devient Oz.
Cristin Milioti : la révélation glaciale en Sofia Falcone
Si Colin Farrell est l’élément central, la grande surprise de la série vient de Cristin Milioti. Connue pour des rôles plus légers dans How I Met Your Mother ou Palm Springs, elle change radicalement de registre ici. En Sofia Falcone, fille de Carmine Falcone, elle est glaçante, calculatrice et implacable.
Son regard perçant, sa froideur et sa capacité à imposer une tension palpable dans chaque scène font d’elle une antagoniste redoutable. Son duel psychologique avec Oz est l’une des grandes forces de la série.
Un rythme fluide sans longueurs inutiles
Un des points forts de The Penguin est que chaque épisode a sa propre durée. Il n’y a pas de formatage rigide, ce qui permet d’adapter le rythme à l’intensité de l’intrigue.
- Résultat ? Aucun moment creux, aucune scène inutile.
- Chaque minute compte, rendant la série immersive et sans temps mort.
Ce choix de narration dynamique évite les longueurs artificielles souvent reprochées aux séries actuelles et permet de maintenir une tension constante jusqu’au dernier épisode.
Un casting solide au service d’un Gotham poisseux et réaliste
La distribution complète est soignée et parfaitement adaptée à l’univers sombre et violent de Gotham City.
Chaque personnage, qu’il soit allié ou ennemi, s’intègre naturellement dans ce décor crasseux où la loi du plus fort domine. On retrouve les codes du polar noir avec des figures mafieuses marquantes, des règlements de comptes brutaux et une ambiance gangster réaliste qui renforce l’immersion.
HBO réussit à livrer un véritable thriller criminel qui, tout en s’intégrant à l’univers The Batman, parvient à exister pleinement par lui-même.
Distribution de la série
- Colin Farrell dans le rôle de Oswald « Oz » Cobblepot / Le Pingouin
- Cristin Milioti dans le rôle de Sofia Falcone
- Rhenzy Feliz dans le rôle de Victor « Vic »
- AguilarDeirdre O’Connell dans le rôle de Francis
- CobbClancy Brown dans le rôle de Salvatore Maroni
- Michael Kelly dans le rôle de Johnny Viti
- Carmen Ejogo dans le rôle de Eve Karlo
- Shohreh Aghdashloo dans le rôle de Nadia Maroni
Un casting au service d’un Gotham ultra-réaliste
Avec un tel casting, The Penguin se hisse au rang des grandes séries mafieuses et criminelles, rappelant Les Soprano ou Boardwalk Empire.
Chaque acteur apporte sa propre intensité, renforçant l’ambiance sombre et impitoyable de Gotham City.
👉 Quel est ton personnage préféré dans la série ? Plutôt Colin Farrell en Oswald ou Cristin Milioti en Sofia ? Dis-moi en commentaire !
Conclusion : Un spin-off réussi et une porte ouverte vers The Batman 2
Étant moi-même un grand fan de Batman, j’avais quelques réserves en découvrant The Batman de Matt Reeves. Mais contre toute attente, j’ai été agréablement surpris. Alors, quand HBO a annoncé un spin-off centré sur le Pingouin, j’étais curieux, mais aussi excité.
Et le pari est réussi ! Même si la série ressemble plus à une introduction déguisée pour The Batman – Part II prévu en 2026, elle parvient à exister pleinement en tant qu’œuvre indépendante.
Une réalisation impeccable et une immersion totale
🎬 La photographie est ultra-soignée, avec un rendu 4K et Dolby Atmos qui plonge complètement dans l’univers crasseux de Gotham.
Est-ce au niveau d’Apple TV+ ? Pas encore (Apple joue dans une autre catégorie visuelle), mais HBO Max livre ici une série d’une qualité impressionnante, tant dans les visuels que dans la mise en scène.
Dès les premiers plans, on est happé par l’ambiance sombre et poisseuse de Gotham, un véritable personnage à part entière. La ville est sale, brutale, inquiétante, un décor parfait pour suivre l’ascension criminelle du Pingouin.
Un thriller noir captivant, à binge-watcher sans hésiter !
Sans spoiler, je peux vous assurer que ces 8 épisodes se dévorent. Entre un scénario tendu, une distribution magistrale et une direction artistique immersive, The Penguin est une pépite pour les fans de Batman et de thrillers mafieux.
🎭 Colin Farrell est magistral,
❄️ Cristin Milioti est glaçante,
🎞️ La mise en scène est impeccable,
📈 Le récit est haletant du début à la fin.
Avec un solide 8/10 sur IMDb, la série tient toutes ses promesses et s’impose comme une référence du genre en 2024
Verdict final : À voir absolument !
Que vous soyez fan de Batman, amateur de thrillers sombres ou simplement curieux de découvrir un Gotham plus réaliste que jamais, The Penguin est une série à ne pas manquer
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